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Le projet UGSEL est sur la route!

L’Union générale et sportive de l’enseignement libre (Ugsel) qui intervient dans 240 écoles, 45 collèges et 20 lycées du Morbihan lance une nouvelle action caritative.

Il s’agit de financer un autobus avec chauffeur pour les écoliers de l’île de Nosy Be, à Madagascar. L’opération se fait en partenariat avec l’association Utopiks Loustiks et l’enseignement catholique du Morbihan. L’Ugsel organisera aussi le championnat d’athlétisme plein air cadets et juniors les 25 et 26 mai 2018. Sept cents jeunes sont attendus à Vannes-Kercado. Les jeux départementaux CE2-CM1-CM2 auront, eux, lieu à Plouay et devraient rassembler 2 500 jeunes.


Le projet a été soumis début 2017, il souhaitait alerter sur les conditions de transport scolaire pour les enfants malgaches de Nosy Be. Chloé nous a pour cela fait un rapport.

Chloé a un fils de 9 ans qui va à l’école française de Hell-Ville. Elle peut observer le ballet des enfants (la plupart du temps des filles, avec leurs uniformes) qui n’ont pas la chance, comme son fils, d’avoir à leur disposition un beau bus presque neuf et spacieux (avec une place par élève !)

Il est vrai que le bus de l’école française est payé par l’Association des Parents d’Elèves et qu’ils payent entre 80 000 et 130 000 ariary/mois (26/43 euros) par enfant selon le lieu où ils habitent. C’est donc 43 euros/mois pour un enfant vivant à Andilana.

C’est un grand bus de marque JAC (Chine) qu’ils louent avec chauffeur. Si l’APE en avait les moyens cela fait longtemps qu’ils auraient amorti un achat bien sûr.


Chloé revient donc au ballet des petites abeilles qu’elle observe matin et soir, non sans un pincement au cœur. Il est rare de voir autant d’enfants s’entasser dans un Express ou dans une Safrane (plus de 25). Les parents ne sont pas non plus rassurés. Seulement il n’y a aucun transport public à Nosy Be. Tout le monde circule dans des voitures ou des bus collectifs qui n’ont absolument aucun horaire fixe. Le tarif pour un aller-retour à Andilana - Hell-Ville est de 4000 à 8 000 ariary (1,30/2,60 euros), à Dzamandzary, de 2 000 à 4 000 ariary (0,65/1,30 euros).


Donc si vous voulez offrir un enseignement de qualité à votre enfant, et que vous vous démenez déjà pour trouver entre 3 et 10 euros/mois pour cela. Vous n’avez d’autre choix que de prendre un abonnement avec le chauffeur qui se sera spécialisé dans le transport scolaire et qui entassera vos enfants pour les déposer les uns après les autres sur le chemin de l’école. Et cela vous coûtera encore entre 35 et 50 000 ariary/mois (11,60/16,60 euros).

Ce bus Utopiks pourrait non seulement transporter les 10 élèves du centre qui seront, nous l’espérons, parrainés par l’Association Utopiks Loustiks.

Mais aussi donner la possibilité à 17 autres élèves d’Andilana de profiter de meilleures conditions de transport. L’abonnement pour les scolaires pourrait être moins cher que le tarif pratiqué actuellement dans d’extrêmes mauvaises conditions de sécurité.

Il pourrait aussi être un service ponctuel et de qualité pour un tas de personnes qui circulent chaque jour entre Hell-Ville et Andilana, et qui sont, eux aussi, entassés comme des sardines (jusqu’à 12 dans une 4L !). Pour ceux-là, afin de ne pas être considéré comme un concurrent déloyal, nous pratiquerions les mêmes tarifs que les bus collectifs.


Coût du projet : 10333,33 €


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